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Les perspectives du marché immobilier pour 2022

13/02/2022

En 2021, le secteur du logement a été exceptionnellement dynamique , mais en 2022 il pourrait pâtir d’un déficit d’offres et des nouvelles contraintes en matière de normes environnementales.

Les Français parfois échaudés  par l’expérience mal vécue des premiers confinements, ont concrétisé en 2021 leur projet d’acheter un logement plus grand pour se mettre au vert,  et sans trop s’éloigner des espaces urbains . L’engouement des Français pour l’immobilier ne s’est toujours pas démenti surtout avec l’attractivité des taux immobiliers qui a grandement participé à dynamiser le marché. Mais en  2022 , à quoi peut on s’attendre ? Éric Allouche, directeur exécutif du réseau Era Immobilier fait le tour de la question . Malgré la crise sanitaire , l’année 2021 a été bénéfique pour le marché immobilier avec  de nouveaux records enregistrés por le secteur. Record de 2019 battu , le volume de transactions dans l’ancien est monté à 1,2 million de biens , les prix ont  atteint des sommets avec une hausse pour les maisons vendues d’en moyenne 7,7 % par rapport à 2020, et 5,6 % pour les appartements.

Qu’est-ce qui se profile en 2022 ?
Le marché devrait rester porteur en 2022, mais il faut s’attendre à une stabilisation voire même une baisse du nombre de ventes des logements. L’essor du télétravail et le besoin de plus d’espace demeurent et rien ne permet de dire pour l’instant si la désaffection des acquéreurs va se confirmer , dans les grandes agglomérations , surtout la région Parisienne . On constate  que les recherches de biens se concentrent toujours sur des villes moyennes et des territoires périurbains qui sont actuellement marqués par un rattrapage des prix. Comme c’est le cas pour la grande couronne de la capitale ou pour la côte ouest, comme à La Rochelle ou à Brest.

Dans ces zones, le stock de logements a énormément rétréci et les délais de vente sont restreints , à un point tel que le risque de ne pas trouver rapidement le bien que l’on recherche est plus grand. La hausse des prix est une contrainte supplémentaire pour  les ménages disposant de petites ressources , comme les primo-accédants. Pour l’instant les taux de crédit restent attractifs , mais avec  les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui imposent aux banques de limiter à vingt-cinq ans la durée du prêt immobilier et à 35 % (assurance incluse) le taux d’endettement maximal des candidats à l’accession ; l’accès au crédit immobilier sera moins accessible pour certains ménages.

Autres contraintes attendues :

En 2022 on assiste déjà à une augmentation des coûts de construction des maisons et des appartements neufs. Cela est dû à l’explosion des prix des matériaux, consécutive aux pénuries dues à la crise sanitaire, mais aussi aux nouvelles exigences en matière de performance énergétique des nouveaux bâtiments, imposées par la réglementation RE2020.

Les nouvelles règles environnementales inquiètent  les investisseurs .

Avec les contraintes supplémentaires imposées par le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) , parmi lesquelles l’interdiction, dès 2023, de louer des logements énergivores classés G , de nombreux propriétaires de biens anciens ne pourront effectuer d’ici là les travaux nécessaires, faute de moyens et ils vont accroitre le  risque d’une diminution de l’offre locative , si les bailleurs vendent en masse.

 

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