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Le confinement rebat les cartes du marché immobilier

28/06/2021

Il aura "suffi" d'une crise sanitaire et de périodes de confinement pour chambouler le marché immobilier.  En l'espace d'un an, les critères et comportements des acheteurs (et des locataires) ont profondément changé. La tendance est elle de fond ou est ce un simple ajustement passager?

Le marché est perturbé par la crise sanitaire et les propriétaires sont sur la réserve, préférant s’abstenir de vendre dans un contexte marqué par l’incertitude , alors que, du côté des candidats acquéreurs, l’enthousiasme était tel que la demande a largement dépassé l’offre.

 

Forte demande et offre limitée

Les annonces sur les sites immobiliers pour les  maisons et appartements qui répondent aux critères du moment sont souvent supprimées dès le lendemain et parfois de potentiels acheteurs n’ont même pas l’occasion de visiter .

Sous la pression de la concurrence, pour éviter que le bien de leurs rêves leur passe sous le nez , les candidats acquéreurs doivent  être au taquet. Alors souvent , ils sont moins regardants et ont parfois tendance à se précipiter . Il arrive  même que quelques jours après , des acheteurs se rétractent se rendant compte après réflexion que  le prix est totalement exagéré .

 

A quoi rêvent les Français et sur quels biens se précipitent-ils?

En premier lieu sur des biens avec terrasse ou  jardin car durant le premier confinement (total), la plupart des travailleurs étaient inactifs (en chômage temporaire ou empêchés d’exercer leur profession) et la météo radieuse. Il est vite apparu que disposer d’un extérieur, jardin ou terrasse, était un must. "Les biens ne disposant pas de ces ‘plus’ sont désormais plus difficiles à vendre et le prix qu’on peut en espérer s’en ressent également.

 

L'indispensable espace de bureau.

Durant le deuxième confinement qui  s’est déroulé  en hiver , alors que la plupart des gens travaillaient, à leur domicile et que souvent les enfants restaient bloqués à la maison ; les coins bureaux aménageables ont vite été  exploités et les pièces spécialement dédiées pour une activité professionnele , sont devenues  indispensables pour travailler dans de bonnes conditions . Au fil des mois , le télétravail s’est désormais  ancré dans les pratiques et une chambre supplémentaire ou simplement un bureau sont très prisés , voire même exigés.

Le bureau qui n’était jadis demandé que par 20 à 25% des locataires l’est désormais quasi systématiquement et l’on conseille vivement aux propriétaires de consentir de petits investissements pour aménager un espace bureau dans leur logement loué . La possibilité de disposer d'un espace de bureau, au besoin  créé dans le séjour, ou  dans une autre pièce sacrifiée comme un  hall d'entrée de 4 à 5 m² , fait office d’espace dédié acceptable, et c’ est  une tendance significative qui est de loin  la plus durable.

 

L'attrait pour la périphérie

La perspective d’un télétravail bien installé change la donne et incite à réfléchir car si dorénavant , il ne faut plus se taper un pénible trajet domicile-travail que deux ou trois fois par semaine  , on s'imagine plus facilement poser ses valises au-delà des limites que l'on s’était fixées . Les entreprises qui ont acté le télétravail comme  la norme, leurs employés osent franchir le pas vers la périphérie.  En s’éloignant, ils peuvent ainsi disposer , pour un budget identique , d'une spacieuse maison avec espace de travail et jardin, pour satisfaire son envie de grand air, d’espace et de détente .

La demande devient énorme par rapport à l’offre proposée et les biens se négocient très peu , les acquéreurs aux budgets moyens n’ont plus de problèmes à acheter en dehors des grandes villes . Néanmoins s’il y a recherche d’éloignement , la tendance de fond reste la proximité avec les grands centres urbains, les commerces, les moyens de communication et toutes les commodités.

 

Ruée sur les résidences secondaires

Ce qui frappe davantage dans cette quête de verdure, d’espace et de qualité de vie, c’est la ruée sur les résidences secondaires (plus que sur le logement principal). Les restrictions aux voyages ont poussé les  Français à partir à la découverte de leur pays et la demande de résidences secondaires est très forte dans certaines régions , on assiste à  « un emballement généralisé ». Il faut vraiment que le bien soit moche ou comporte un défaut important pour qu’il reste sur le marché qui subi une explosion de la demande de résidences secondaires.

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