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Diagnostic de performance énergétique : panique dans le secteur de l’immobilier

01/01/2022

Selon la Fnaim, 40 % du parc immobilier sera, à terme, inlouable ou invendable , en effet le nombre de passoires thermiques évalué par le nouveau DPE est beaucoup plus élevé que prévu et concerne près de 7 millions de logements.

 

En vigueur depuis le 1er juillet , le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE),  révèle de bien mauvaises surprises aux propriétaires des nombreux logements classés énergivores. Ce DPE nouvelle version , est établi par calcul théorique basé sur les caractéristiques techniques du bâtiment , doit être annexé à tout contrat de vente ou de location, avec, désormais, de lourdes conséquences juridiques.

 

En effet, à partir du 1er janvier 2025, les 600 000 logements classés G seront considérés comme indécents et interdits à la location. Le même sort sera réservé, en 2028, aux 1,2 million de logements classés F, et, en 2034, aux 2,6 millions de logements classés E. Mais dès le 25 août 2022, les loyers des logements classés F et G ne pourront  plus d’aucune manière être augmentés .

Les premiers diagnostics nouvelle version, réalisés depuis quelques mois, font basculer dans les catégories pénalisantes bien plus de logements que prévu. Le site SeLoger.com constate un afflux d’annonces pour des logements énergivores , certaines ventes ont échouées à cause d’une note moins bonne que celle annoncée par le vendeur.

 

Marcel Crasnier, propriétaire d’une trentaine de logements dans l’agglomération d’Angers, ne décolère pas. Il a fait rénover un immeuble entier à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire), et a passé convention avec l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (ANAH) pour y aménager cinq appartements à vocation sociale (ouvrant donc droit à un abattement de 85 % sur les revenus fonciers, selon le dispositif fiscal dit Cosse), il a pourtant investi 450 000 euros dans l’isolation, les doubles vitrages et la pose de radiateurs électriques radiants dernier cri. « Ces opérations sont complexes, elles nécessitent deux à trois ans de préparation et des mois de chantier, alors il ne faut pas changer les règles brutalement », proteste-t-il.

 

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